Introduction
Le choix entre l’impression 3D et l’injection plastique manuelle dépend de plusieurs critères : comportement matière, rapidité de production et finalité du prototype. Cet article vous aide à choisir la technologie la plus adaptée à votre besoin.
Comportement matière : une différence clé
L’un des principaux critères à prendre en compte est le comportement du matériau utilisé pour le prototype.
- Impression 3D : La pièce est constituée par dépôts successifs de matière (SLS, FDM, SLA, etc.). Cette méthode modifie la structure du matériau par rapport à un process industriel. Les propriétés mécaniques sont souvent anisotropes (différences selon les axes) et peuvent différer de la version moulée en grande série.
- Injection plastique avec Holipress : La pièce est réalisée dans la matière finale (ABS, PP, POM…). Le prototype a donc le même comportement mécanique, thermique et chimique que la version injectée en production. Idéal pour tester la résistance ou la tenue dans des conditions réelles.
Production rapide : impression 3D vs injection manuelle
La rapidité de fabrication dépend du nombre de pièces à produire.
- Impression 3D : Solution idéale pour fabriquer une ou quelques pièces sans outillage. En quelques heures, vous obtenez un prototype pour des validations esthétiques ou des essais mécaniques de premier niveau.
- Injection Holipress : Plus rapide pour petites séries (10 à 500 pièces). Une fois le moule fabriqué, l’injection manuelle permet de produire en quelques secondes par pièce, avec une excellente répétabilité.
Prototype design vs prototype fonctionnel
Validation design : l’avantage de l’impression 3D
Pour valider une forme, un assemblage ou l’ergonomie d’une pièce, l’impression 3D est un choix pertinent. Elle permet de réaliser rapidement un prototype en résine ou plastique proche de la forme finale.
Prototype fonctionnel : l’injection manuelle pour des tests en conditions réelles
Si le prototype doit être soumis à des contraintes mécaniques, thermiques ou chimiques, alors seule l’injection plastique garantit un comportement fidèle à la grande série.
Exemples d’application :
- Pièce soumise à des frottements (ex : engrenage, charnière en POM).
- Élément nécessitant une résistance aux solvants ou à la chaleur (ex : carter en PPS).
- Assemblage à clipser, où la flexibilité de la matière est critique.
Autres points à considérer
- Coût : L’impression 3D est plus économique pour un prototype unique. L’injection devient plus rentable dès que le nombre de pièces augmente.
- Moule : Pour l’injection, un moule est nécessaire. Mais avec des solutions comme Holipress, il est possible d’utiliser des moules en aluminium, en impression 3D métal ou en résine haute résistance.
- Aspect de surface : L’injection plastique offre un rendu final industriel (brillance, texture, précision des détails). L’impression 3D nécessite souvent un post-traitement.
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Le calculateur Holipress déterminera le nombre de pièces que vous pouvez produire en fonction de la matière plastique choisie, du volume de la pièce à injecter et de la technologie employée pour la réalisation du moule. Il prendra en compte les pertes de matière et les contraintes techniques liées au processus de production pour vous fournir une estimation précise du nombre de pièces que vous pouvez obtenir.
Conclusion
- Besoin d’un prototype rapide pour validation design ? Optez pour l’impression 3D.
- Besoin d’un prototype fonctionnel avec le bon comportement matière ? L’injection plastique manuelle est la solution.
- Production de quelques centaines de pièces avec la bonne matière ? Holipress vous permet d’injecter des pièces en petite série, sans avoir recours à un outillage coûteux.
En fonction de votre projet, ces deux technologies peuvent être complémentaires pour un développement produit efficace.
